• Dimanche 22 Septembre        Bonne fête Papa Maurice !
     

    Malgré la chaleur et les moustiques, nous avons bien dormi. Notre bus pour Concepción ne part qu'à 11h, alors on prend le temps à l'hôtel, dans le patio si agréable.
    Puis, on embarque pour 4h de route avec une pause déjeuner.

     

    Une fois arrivée à Concepción (vers 15h), personne ne semble savoir où est l'église. « Loin » a été notre seul indice !
    A priori, dans cette ville, le centre a été déplacé au plus près de la route, délaissant l'église et sa place traditionnelle pourtant bien plus jolies !
    Bâtie en 1709 et merveilleusement restaurée, l'église jésuite possède un toit en surplomb porté par 121 énormes colonnes en bois et un clocher perché sur des piliers sculptés. Elle est décorée de motifs baroques dorés représentant la vierge, des anges, des fleurs. L'intérieur permet de se faire une idée de l'opulence dans laquelle vivait le village.
    Malheureusement pour nous, l'église n'ouvre que pour les messes et visiblement, on n'y était pas à la bonne heure ! Nous n'avons pu voir l'intérieur de cette église qu'à travers une fenêtre restée ouverte. (photos 6 et 7)
    Quel dommage ! De même pour le musée à côté, fermé également.

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    C'est donc très déçu qu'on rebrousse chemin vers le centre pour tenter de partir vers San Javier. Là encore, il faut attendre qu'un taxi collectif soit plein. Pas de chance, il y en a 2 qui viennent de partir ! On commence à attendre. Nono repère rapidement un gros bus et se renseigne. Oui, il part à San Javier d'ici 1/2h. Mais le chauffeur hésite à nous prendre. Il dit qu'il va rouler doucement et mettre 1h30 au lieu d'1h. Pas de soucis pour nous, du moment qu'il part. Il accepte finalement de nous prendre et nous sommes les seuls passagers dans ce grand bus. Où avons-nous mis les pieds ?
    Au bout d'1/2h, il commence enfin à rouler correctement et s'arrête. On change de chauffeur. À la manière de conduire, on comprend très vite que le chauffeur initial apprend à conduire un bus à son fils ! Nous sommes dans un « bus-école-familial » sûrement non déclaré ! Peu importe, il nous conduit à la bonne destination en 2h (au lieu de 1h normalement) : San Javier.


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  • On arrive donc à San Ignacio vers 13h. On décide de manger au marché qui est juste à côté du
    terminal et la faim se fait sentir. Après un malentendu avec la cuisinière-serveuse, on finit par
    manger notre soupe de pâtes et notre plat de viande-riz-pâtes (à noter, nos légumes étaient froids, et l'eau était chaude!). Avec cette chaleur, c'est assez pesant mais il faut bien se nourrir ! (photo 1)
    On fait un petit tour en ville pour se procurer de quoi faire des sandwichs pour le lendemain mais tout ferme entre midi et 15h. Sieste oblige ! C'est ça les pays chauds ! Alors on en fait autant ! On se repose un peu dans la chambre.

     

    Puis, vers 16h, on va quand même visiter l'église de San Ignacio !
    Elle est très jolie ! Très travaillée avec ses peintures, ses sculptures et ses chérubins. Mais il faut savoir qu'elle a beaucoup souffert ! La 1ère église missionnaire de San Ignacio, fondée en 1748 par les pères Miguel Areijer et Diego Contreras, était autrefois la plus spacieuse et sans doute la plus travaillée de toutes. La structure d'origine a malheureusement été détruite dans les années 1950 pour être remplacée par un affreux bâtiment moderne. Réalisant leur erreur, les architectes l'ont rasé pour y ériger une reproduction relativement conforme à l'église d'origine. La nouvelle construction, donnant sur une grande place soignée, renferme l'autel et quelques colonnes en bois provenant de l'édifice d'origine.

    (photos 2,3,4,5,6,7 et 8)

    3 cours de catéchisme ont lieu pendant notre visite.
     

    Ensuite, on pousse jusqu'à la lagune, derrière l'église. (photo 9) On nous avait mis en garde sur la présence de pirañas mais vu le nombre de Boliviens qui s'y baignaient, aucun risque ! Un petit coin de paradis pour se rafraîchir un peu. Vraiment très agréable !
     

    Pour terminer les visites, on marche jusqu'à une autre église non jésuite, l'église San Francisco. Très jolie d'extérieur, nous ne verrons malheureusement pas l'intérieur car elle est fermée. (dernière photo)
     

    Durant cette fin d'après-midi, on termine nos courses, on se connecte sur le net avec quelques soucis (et oui, internet arrive jusqu'ici mais ce n'est pas le meilleur qui existe!), on rentre à l'hôtel avant de ressortir sur la place.

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    On nous a informé d'une fête ce soir avec musique, spectacles etc... Il s'agit d'un festival écolo-musical organisé par les jeunes de San Ignacio donc on est content de vivre ça !
    Sauf que... ça n'a rien de génial !
    Un diaporama sur grand écran avec un son désastreux, des danseurs, des musiciens sans talents, une chanteuse qui n'a pas pu démarrer car la bande-son n'est jamais partie... Bref, on a mangé une 'tite glace rafraîchissante avant de rentrer nous coucher !


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  • Samedi 21 Septembre


    Aujourd'hui, on a le temps et on le prend ! On se sent bien dans cette région.
    On a repéré une compagnie de taxi collectif pour faire l'aller-retour à San Miguel. Pas d'heure fixe, il part quand il est plein, ce qui ne prend que 5 minutes ! Chouette !
    A 10h30, nous voilà sur la place centrale de San Miguel de Velasco.

     

    Avec ses 10 300 habitants, perdu dans un paysage de broussailles, San Miguel semble en état de sieste permanente. Le village est assez calme mais malgré tout bien plus vivant que Santa Ana visitée la veille !
    En s'approchant de l'église, on s'aperçoit qu'elle est en plein nettoyage ! Des dizaines d'enfants sont en train de laver le sol à grand renfort de sceaux d'eau, d'autres nettoient les vitres, dépoussièrent l'autel etc... On n'ose pas entrer mais un homme insiste et nous offre une visite rapide en échange d'une offrande. Très intéressant ! Elle est très jolie, tout en peintures et sculptures. Du beau boulot !
    Selon Hans Roth (le restaurateur des missions jésuites pendant 25 ans), la mission fondée en 1721 par les pères Felipe Suarez et Francisco Herbas, serait l'édifice le plus fidèlement restauré de toutes les missions jésuites Boliviennes. Ses colonnes en spirales, son autel en bois sculpté doté d'une statue de San Miguel (Saint Michel) volant, son extravagante chaire dorée, ses oeuvres d'art religieuses, son adorable clocher et sa façade aux fresques recherchées sont de purs chefs-d’oeuvre.
    Bien qu'elle n'ait pas été conçue par Martin Schmidt lui-même, l'église traduit l'influence du maître.
    San Miguel se distingue par son clocher doté de pas moins de 7 cloches. Lorsqu'on les sonne selon un code précis, c'est pour adresser un message à la population.

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    Ravi par notre visite, on fait un petit tour sur la place. San Miguel est un petit village, on en a vite fait le tour ! Alors on cherche à repartir. On achète nos tickets pour San Ignacio et on attend que le combi se remplisse. On attend, on attend... on attend presque 2h !


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  • Fin de la visite. De là, on avait prévu de prendre une moto-taxi pour se rendre à Santa Ana. On nous a conseillé de dormir là bas, un petit village si mignon !
    Sauf que les moto-taxi, c'est cher. On nous propose d'y aller en pick-up, encore plus cher ! Alors on se dit qu'on va faire du stop, au moins jusqu'à la sortie du village et si personne ne nous prend, on ira en moto.
    Pas besoin d'aller jusque là ! On tombe sur un couple d'Italiens très gentils, en voyage en voiture privée qui accepte de nous amener jusqu'à Santa Ana. Ne reste qu'à convaincre le chauffeur. La chose n'est pas facile mais on y parvient et nous voilà parti pour Santa Ana, à 24km de là sur des route défoncées.

     

    En arrivant, on se rend compte qu'il n'y a pas grand chose dans ce village tout mignon. Il y a l'église mais elle est fermée, pas l'ombre d'un restau (il est 13h!) ni l'ombre d'un hôtel. Que va t-on faire ?
    Déjà, on ne va certainement pas passer la nuit ici finalement. Il faut trouver un moyen de rejoindre San Ignacio. Mais comment ? Pas l'ombre d'une voiture ou d'une moto non plus...
    On a rarement vu un village aussi mort !

     

    Dans un 1er temps, on visite l'église. L'italien a trouvé une personne qui a les clés et qui nous fait la visite.
    La mission de ce minuscule village chiquitano fut établie en 1755. Plus rustique que les autres,
    l'église dotée d'un toit de palme rappelle celles construites par les missionnaires à leur arrivée. En réalité, l'édifice est postérieur au départ des Jésuites. L'intérieur comporte de ravissantes sculptures et peintures religieuses, notamment des chérubins. La structure d'origine est restée en excellent état et l'église a connu une rénovation récente. Durant les travaux, une harpe diatonique de plus de 1,5 mètre a été découverte. Elle est désormais exposée dans l'église, à côté d'un vieil orgue. (photos 5 et 6) Là encore, on retrouve le cloître et le cadran solaire.

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    Fin de la visite, les Italiens repartent dans une autre direction que nous, nous laissant seuls, coincés ici. Nono trouve un taxi qui ne part que vers 16h. C'est déjà ça ! Nous avons donc 2h30 à attendre.
    Et rien à manger. On dégote quelques gâteaux et glaces dans une petite boutique. Ça fera l'affaire.  (dernière photo)
    Puis on tombe sur un monsieur en train de charger une moto dans un pick-up. Quelle chance ! Il va justement à San Ignacio et accepte de nous y emmener d'ici 1h !
    On attend en dégustant notre frugale repas. Et on part avec une autre dame.
    Vraiment sympa !
    On arrive 1h plus tard, vers 16h à San Ignacio.
    Ce trajet ne nous aura rien coûté et nous aura permis d'en apprendre un peu plus sur la région et la Bolivie.

     

    1ère chose à faire en arrivant, se renseigner sur les départs. Ça devrait le faire. On réserve dès à présent nos tickets pour dimanche, 11h, direction Concepción, notre prochaine étape. On va donc rester 2 jours ici.
    Le temps passe vite ! Déjà la nuit tombe ! Après un tour en ville, au marché, à l'office du tourisme, on rentre prendre une bonne douche ! On a en bien besoin ! Il fait très chaud !
    Puis, on sort dîner en ville, on l'a bien mérité après notre déjeuner frugal !


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  • Vendredi 20 Septembre


    Encore une sacrée journée !
    La visite des missions Jésuite continue.
    On se lève vers 6h pour prendre le bus de 7h et il part à l'heure (fait assez rare en Bolivie pour le souligner). 3h30 de route nous attendent. Ce qui rend le voyage assez comique, c'est qu'il n'y pas de route goudronnée à proprement parler ! On est au milieu de nul part ! Notre bus roule donc à faible allure, s'arrêtant régulièrement à des croisements de chemin où des gens venus d'on ne sait où montent et descendent du bus.

    On voit même des mononnites qui font partie d'une colonie que l'on suppose religieuse installé dans la région. Ils sont de type américain en salopette et casquette à grille
    pour les hommes et la tenue de Laura Ingalls pour les femmes, comme dans la série « La petite maison dans la prairie ». À l'heure où vous lisez ceci, nous avons essayé de nous renseigné sur cette colonie auprès des locaux mais ils restent assez évasifs à leurs sujets. Nous avons juste appris qu'ils vivent en colonie et qu'ils tirent leurs revenus de la vente d’oeufs et de poulets. Nous n'avons pas plus d'infos sur leur sujet donc si vous en savez plus, éclairez notre lanterne !

     

    Au bout de multiples arrêts, notre bus s'arrête enfin à San Rafael de Velasco, 1ère étape de notre journée. C'est un petit village sans prétention si ce n'est sa place et son église Jésuite.
    La ville fut fondée en 1696 par les pères Juan Bautista Zea et Francisco Hervas et son église fut la 1ère achevée par les missions en Bolivie (entre 1743 et 1747). L'intérieur est particulièrement remarquable par ses fresques et boiseries d'origine encore intactes. La chaire est recouverte d'une couche de mica brillant, le plafond est en roseau et les colonnes en spirales sont sculptées dans des rondins de bois de fer. Avec son revêtement en rotin, cette église est la seule à respecter l'aspect d'origine.

     

    On remarque que la composition de l'église est à peu près comme celle de San José : l'église, le cloître, le cadran solaire, la cour...
    Encore une magnifique oeuvre Jésuite.

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