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Par LatiNolex le 13 Octobre 2013 à 16:14Bilan de ces 3 jours :Ca valait vraiment le coup !Que de magnifiques paysages découverts sur les routes du Nord Ouest Argentin ! Et cette sensation indescriptible de liberté en roulant cheveux au vent !Dégustation de vin et d'empenadas, ruines pré-incas... on en a pris plein les yeux !On a aussi pris beaucoup de poussière !Tout ça a demandé évidemment pas mal de route... et nous ne sommes pas en France. Pasd'autoroute, des limitations de vitesse plus strictes (40 en ville, 90 sur les nationales et 110 sur lesdoubles voies) et beaucoup de pistes !Pour résumer :Jour 1 : Salta-Cachi : 180 km en 4h (moitié route, moitié piste)Jour 2 : Cachi-Cafayate : 181 km en 6h (que de la piste!)Jour 3 : Cafayate-Salta : 306 km en 6h (que de la route)Total des 3 jours : 667 km en 15h !Nous avons utilisé une trentaine de litre d'essence à 8,6390 le litre.
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Par LatiNolex le 13 Octobre 2013 à 16:12Notre guide n'annonce plus de point d'intérêt alors on roule. Effectivement, plus on avance, moins le paysage est joli.Et on arrive à Salta, notre point de départ, vers 17h. On profite de la voiture pour pousser jusqu'au terminal pour se renseigner pour quitter la ville et on retourne à notre hôtel où nous avons eu la bonne idée de réserver une chambre. C'est un week-end de 3 jours à Salta et tous les hôtels affichent complets ! Les prix ont augmenté pour l'occasion et on se retrouve à payer le même prix que notre chambre double avec cuisine pour un dortoir de 4 lits... mais au moins, on a un lit ce soir !Puis vient le temps de dire au revoir à Gogol. Aucun problème, tout s'est très bien passé. Elle estjuste beaucoup plus sale que le jour du départ !La soirée se passe tranquillement, à nous remettre, nous doucher, manger, blogger etc... votre commentaire
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Par LatiNolex le 13 Octobre 2013 à 16:11Il est déjà midi quand nous reprenons la route. Et quelle route ! On traverse la Quebrada de lasConchas et c'est à couper le souffle !Beaucoup d'arrêts sont nécessaires pur pouvoir profiter au mieux des paysages et points de vuequ'offrent cette région. C'est l'un des sites les plus spectaculaires du Nord Ouest Argentin !L'eau et les vents ont façonné peu à peu des formes souvent surréalistes dans les montagnes principalement ocre. Les plus remarquables de ces sculptures naturelles ont reçu des noms signalés par des panneaux verts.Ainsi, on a croisé pour commencer Los Castillos (photos 1 et 2), gigantesques châteaux de roche posés sur le lit du fleuve. 2 km plus loin, Las Ventanas (photos 3 et 4),sorte d'accordéon géant tout en terre rouge et ocre, percé de fenêtres. On continue à peine 1 km après pour découvrir l'Obelisco (photo 5), cet obélisque naturel qui se dresse au milieu de la roche.Avec ou sans panneau, c'est toute la route qui est merveilleuse !A la Casa de Loros (photo 11), aucun perroquet ne nous fait signe. Il fait sûrement trop chaud ! Alors oncontinue vers el Fraile, où l'on est censé voir un prêtre taillé naturellement dans la roche. On ne le voit pas mais on se régale de la beauté de la montagne. On continue vers le point du vue Tres Cruces. (photos 13, 14 et 15) Ouah ! Grandiose !Puis s'enchaîne 2 phénomènes naturels admirables : el Anfiteatro et la Garganta del Diablo. (les dernières photos) Dans le 1er, Nono se voyait bien donné un concert avec le Brass tant la résoonnance est impressionnante. Le second nous a fait pensé à un pan incliné, assez vertigineux ! Dans les 2 cas, il s'agit d'immenses failles dans la montagne.
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Par LatiNolex le 13 Octobre 2013 à 16:09Samedi 12 OctobreAprès une bonne nuit, presque trop chaude, et un bon petit déjeuner à base d'une sorte de pain, nous voilà à nouveau sur la route. Avant de prendre le chemin du retour, nous faisons un détour de 120 km aller-retour pour aller voir les ruines de Quilmes.Dans cet amphithéâtre naturel, les Indiens bâtirent leur ville en étage par classe sociale, partant de la vallée et montant dans la colline, le chef habitant tout en haut ! C'était aux alentours de 800 après JC. Attirés par cette vallée fertile (pour l'époque), ils y cultivèrent le maïs et y élevèrent des lamas pour la laine, la viande, le lait et le trait. Bâtie comme une forteresse à flanc de colline, ce fut un haut lieu de résistance indienne lors de la conquête espagnole. Les Quilmes résistèrent face aux conquistadores pendant 130 ans ! Vaincus en 1666, ils furent déportés à plus de 1000 km de leur vallée pour bâtir la ville de Buenos Aires et éviter qu'ils se rebellent à nouveau.Aujourd'hui, le site a le mérite d'être lisible pour les touristes que nous sommes. Les fondations des maisons ont été remontées et on peut ainsi comprendre la structure labyrinthique de cette immense cité. De plus, les maisons étaient construites semi-enterrées avec des murs d'une épaisseur de 2 à 3 mètres. Tout ceci afin de conserver la chaleur en hiver, et la fraîcheur en été !Outre son attrait historique, les ruines de Quilmes ont été l'objet d'un mic-mac judiciaire qui a vu s'affronter la communauté indienne et l'artiste Hector Cruz. Celui-ci a acquis la concession du site pour seulement 110 $, qu'il n'a d'ailleurs jamais acquittés, et exploité illégalement le site en construisant un hôtel et un musée juste au pieds des ruines de l'ancienne cité. Le conflit fut assez vif et les Indiens occupèrent les lieux jusqu'à obtenir sa fermeture et le droit de concession du site. Ils ont obtenu gain de cause par décision judiciaire fin 2007 mais reste toujours les bâtiments modernes et abandonnés...Nous prenons le temps d'explorer ce site. De haut en bas. La vue est magnifique !
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