On continue par nous même jusqu'au musée Pablo Neruda où la vue est magnifique sur la ville !

 

Puis, on passe par la banque, les courses avant de rentrer à l'auberge nous reposer un peu. Il est déjà presque 18h !

La soirée s'est bien passée, entre cuisine (salade de crevettes) et blog, au milieu des autres voyageurs de l'auberge.

 

 

Elle aurait été encore plus sympa s'il n'y avait pas une grève de la municipalité. Conséquences : les poubelles n'ont pas été ramassées depuis 1 semaine, et les nombreux ascenseurs brinquebalants (particularité de la ville), qui permettent de se promener plus facilement dans cette ville montagneuse, sont fermés.

 

Malgré tout, on apprécie cette ville avec l'Océan Pacifique en fond. Notre guide nous fait goûter le Pisco Sour Chilien avant de nous dire au revoir. Nous sommes très satisfait de cette visite complète et riche en explications historiques, politiques, économiques...

 

On continue par nous même jusqu'au musée Pablo Neruda où la vue est magnifique sur la ville ! (quelques photos en vrac)

 

On passe par différentes places, on admire d'autres bâtiments, on contemple quelques églises. La ville a tant à offrir !

Photo 1 : en plein concert accoustique!

Photo 5 : la cathédrale

Dernière photo : la bibliothèque

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis, on passe par la banque, les courses avant de rentrer à l'auberge nous reposer un peu. Il est déjà presque 18h !

Sur ce, on continue la visite au gré des collines, des labyrinthes de ruelles, des perspectives et des angles de vue qui changent à chaque pas (photo 1), bref, un incessant combat esthétique entre la nature et la ville. Celle-ci s'est adaptée au relief (et non l'inverse). Les maisons ou immeubles sont bâties de sorte qu'on ne voit pas le même nombre d'étage en fonction d'où on se trouve. Vraiment incroyable !

Les ruelles sont colorées, très colorées ! C'est une ville d'artistes ! Partout, des peintures sur les façades, des graffitis très jolis qui donnent une atmosphère joyeuse. Il y a même un musée à ciel ouvert présentant une vingtaine d’œuvres artistiques de 17 peintres majeurs de l'époque (entre 1969 et 1973). Certaines sont abîmées par manque d'entretien mais la ballade est sympa.

On est aussi passé par la rue la plus riche de la ville où une marque rouge au sol symbolise l'ancien emplacement de la mer. Les hommes ont en effet repoussé la mer pour pouvoir construire le port. (photo 1)

Notre Charlie nous a ensuite fait goûter les fameux alfajores. C'est un biscuit fourré à la confiture de lait. Vraiment meilleur fait maison que industriel !

Photos 2 et 3 : Palacio Baburilla, aujourd'hui un musée. L'architecture (italienne) y est remarquable!

Jeudi 24 Octobre

Notre 1ère nuit Chilienne s'est bien passée. Aujourd'hui, on veut visiter la ville grâce à un tour gratuit alors on ne traîne pas au petit-déjeuner pourtant excellent avec des fruits frais, du jus de fruit (enfin!) et du pain-beurre-confiture. A 10h pétante, on retrouve Wally, en français, « Où est Charlie » de son vrai nom Lucas. (photo 1)

C'est un organisme d'étudiants qui proposent des visites de la ville en 3h, très riche en commentaires, explications (Nono l'a submergé de questions!) et du fun. On a passé une super matinée à arpenter les rues de Valparaiso.

 

Bien qu'un irréductible déclin économique ait un peu terni son image, cette perle du pacifique a conservé son charme de ville portuaire mystérieuse. C'est une ville dont les murs suent l'histoire, celle des séismes, celle des matelots et des filles de joie, celle d'une vigueur intellectuelle contestataire jamais démentie.

 

On commence la visite guidée par le port et ses bateaux (photo 2). Puis la Marine Chilienne (photo 3), ce magnifique bâtiment bleu qui fait face à la statue du héros Arturo Prat (photo 4), un marin emblématique de la Guerre du Pacifique entre le Chili et la Bolivie et le Pérou entre 1879 et 1884.

Tout autour, de superbes bâtiments coloniaux de toutes les couleurs (photo 5). Ce sont d'anciennes maisons privées, reconverties en hôtels, musées, banques... qui ont fait la grandeur de Valparaiso qui était le 1er port d'importance pour les bateaux en provenance de l'Atlantique après le passage du Cap Horn. Malheureusement, l'ouverture du canal de Panama en 1914 a diminué la fréquentation du port et a fait du tort à Valparaiso, laissant à l'abandon la plupart des monuments.

La ville est depuis 2003 inscrite au patrimoine mondial de l'humanité à l'UNESCO notamment grâce à une verrue dans le paysage (photo 6). En effet, c'est depuis la construction de cet immeuble en verre qui tranche avec le modèle architectural de la ville et grâce à un groupe d'architectes désireux de conserver ce patrimoine, que l'UNESCO a classé la ville rendant quasi impossible ainsi toute nouvelle construction de ce genre. La preuve en est que la municipalité souhaite construire un énorme centre commercial sur le port et la population, qui y est défavorable, attend avec impatience la visite de l'UNESCO le 28 octobre prochain qui dira si cette nouvelle construction affecterait le précieux titre de patrimoine mondial de l'Humanité.