• De là, on souhaite aller voir les chutes Monday, (saltos del Monday). Devinez quoi ? Il faut prendre un autre bus !

    Et celui-là on l'a attendu ! À tel point qu'on a failli renoncer.

    Pendant notre attente, on a pu voir que Ciudad del Este aurait pu être appelée Ciudad del Kéké tellement il y a des kékés qui friment avec leurs grosses voitures et leur grosses enceintes ! Trop marrant !

    Finalement, au bout d'1 bonne heure d'attente (toujours dehors sous la chaleur), nous voilà à Presidente Franco. Sauf qu'il faut encore marcher 2 km pour atteindre les chutes ! On est en sueur ! Mais on avance.

    On les aperçoit sur le chemin. On continue jusqu'à se rendre compte que la visite est payante et assez chère. Énervés par ce manque de bus et cette mauvaise surprise, on renonce. On fait demi-tour et... on attend le bus du retour qui arrive au bout d'1/2h.


     

    Pas fâché d'être enfin à l'hôtel, on prend une bonne douche froide et on se repose.

    Et ce soir, c'est restau! sauf qu'un dimanche soir à Ciudad del Este, ya pas grand chose. Même la cafet' du supremarché n'offre pas grand choix. Alors, ce sera Mac Do!

    Mais pas le même Mac Do que chez nous! Ici, il y a peu de choix : pas de dessert, pas de taille de frites, pas de potatoes, pas de taille de boisson, que du gazeux, pas de bière, pas de Mac baguette... Ah la France et sa gastronomie... !

    Dans notre périple du jour, on a aussi remarqué que les Paraguayens sont les plus accros au mate de tout le continent ! Ils se promènent avec des thermos de 3 litres et ils en boivent à longueur de journée ! (photo 1)

     

    Pour la suite de notre voyage, cliquez sur "Chutes d'Iguazu".

     

    DSC06750DSC06775DSC06776


    votre commentaire
  • Dimanche 15 Décembre


     

    Vous ne serez pas surpris si on vous dit qu'il fait beau et chaud aujourd'hui. On essaye d'emmagasiner le plus de chaleur possible avant de rentrer. On emmagasine aussi les piqûres de moustiques !


     

    Aujourd'hui, nous allons visiter le barrage Itaipu. Il s'agit du 2ème plus gros barrage au monde (le 1er étant en Chine) et de la plus grosse centrale hydroélectrique au monde ! Rien que ça !

    Pour s'y rendre, c'est facile,... en théorie. Il suffit de prendre un bus. Oui mais les bus ici ne sont pas très fréquent et nous avons passé la journée à attendre sous le soleil.

    Au bout de 45 minutes, un bus s'arrête enfin et nous conduit à la centrale.

    Nous avons fait la visite à bord d'un autre bus climatisé. Les photos ne sont pas géniales, mais on fera avec (et vous aussi!).


     

    Le point de vue est impressionnant et la situation géographique fascinante. Ce barrage, coupant le fleuve Parana, est mi-paraguayen, mi-brésilien. Ces 2 pays se partagent l'entretien et la production d'électricité. Sauf que ces 2 pays sont de taille différente ! En effet, le barrage permet de couvrir la totalité des besoins électriques du Paraguay avec 2 turbines seulement (sur les 10 prévues) alors que seulement 60% du territoire Brésilien est couvert par le barrage, le Paraguay revendant sa part au Brésil.

    Les chiffres sont affolants !

    10 000 hectares de surface, 60 mètres de profondeur en aval et 180 mètres en amont...

    32 000 hommes ont été utiles à la construction de ce mastodonte. 2 000 y travaillent encore aujourd'hui côté Paraguay et 2 000 côté Brésil.

    Dans 2 turbines seulement, s'écoule la même quantité d'eau que celle des chutes d'Iguazu bref, dans le genre « construction de l'extrême », on a été gâté !

    Notre guide s'épanche en chiffres tout en faisant l'impasse sur l'impact écologique d'une construction de ce type qui ne doit pas être anodin.

     

    Puis on veut retourner de là on l'on vient. Il faut attendre un bus... qui met encore bien 45 minutes avant d'arriver. 

    DSC06734DSC06737DSC06739DSC06740DSC06754DSC06758DSC06761DSC06770


    votre commentaire
  • La route se passe, il fait chaud. Le bus s'arrête très régulièrement prendre des passagers ou en faire descendre d'autres. À chaque arrêt, des vendeurs ambulants de boissons, glaces, pains nous proposent leurs marchandises. (photo 1) On craque sur des espèce de pains ronds, au fromage et aux épices (anis, cumin). C'est excellent !


     

    On arrive enfin à Ciudad del Este, il est 17h30. Ça fait donc 5h qu'on roule (et non 3h30 comme prévu!)

    On est crevé ! Mais la journée n'est pas finie ! Avec nos sacs, on monte dans un taxi direction l'hôtel que Nono a eu la sagesse de réserver la veille.

    Pas de piscine, mais internet. Pas de cuisine, mais une grande table à l'extérieur.

    Il fait toujours aussi chaud. Les propriétaires de l'hôtel nous expliquent tout ce qu'on peut faire par ici.

    Et nous ? On trépigne pour aller à la laverie. Sera-t'elle ouverte à 18h un samedi ? Aïe aïe aïe !!!


     

    Oui !!! Hourra ! Parce qu'on n'a plus rien à se mettre à part des t-shirt à manches longues et par ces températures, c'est même pas la peine d'y penser !

    Avant de rentrer, on passe par le supermarché acheter de quoi manger ce soir.

    On remarque que cette ville est une ville de contrastes. On retrouve certains aspects des pays dits pauvres comme la Bolivie (les bus, les vendeurs ambulants, l'état des routes, des trottoirs, beaucoup de pauvres gens dehors) mais aussi des aspects qui montrent une certaines richesses (gros 4x4 ou V8, téléphones portables dernière génération, tarifs pratiqués par les hôtels, grand choix dans les supermarchés...)

    Malgré tout, on ne se sent pas trop en sécurité dans cette ville.


     

    On termine cette journée de dingue à l'hôtel, au calme et à l'abris.

    Et on ne remerciera jamais assez Maman Lydie grâce à qui on a bu l'apéro ! (photo 2)

    Encore Bon anniversaire !

    DSC06723DSC06731


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique