Notre ballade a été plus que sympathique puisque nous étions accompagnés ! Une chienne labrador nous a suivi tout du long ! Nono l'a prénommé Blondie et elle était trop mignonne à nous suivre partout, à boire dans les rares flaques d'eau ou aux cascades. On s'est tellement attaché à elle que ça a été dur de la laisser au village.

Photo 1 : pendant la pause.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour à l'hôtel, nous avons quand même pu prendre une douche. Froide certes, mais une douche quand même ! Et vu comme on avait chaud, c'est passé tout seul ! Puis, après l'effort le réconfort, un bon restau en mode chorizo et steak au barbecue ! Hummm excellent ! Même le riz était excellent !
 

Enfin, vers 14h, on embarque dans un bus de 14 places direction La Paz. 2h30 d'un trajet horrible ! Alex était coincée derrière Nono, ne sachant pas où mettre ses jambes car le dossier du strapontin de Nono (vous avez bien lu strapontin et non pas siège) descendait trop bas ! Il faisait super chaud ! Et le chauffeur n'a rien trouvé de mieux que de passer par « la route de la mort ». La « route de la mort » est considérée comme la plus dangereuse du monde car il s'agit d'une route accidentée, longeant le ravin avec rarement la place pour 2 véhicules. Cette route est désormais moins empruntée depuis qu'une autre, plus sûre mais payante, a été construite. Cette fameuse « route la plus dangereuse du monde » est pour beaucoup un attrait touristique car elle descendue en VTT par de nombreux touristes mais ce type de tourisme ne nous attire pas vraiment. Bref, sans le vouloir, on a malgré tout remonté la « route la plus dangereuse du monde ».
Autant dire que ça n'a pas été de tout repos ! Mais on a finit par arriver vers 16h30 au terminal de Villa Fatima.
De là, nous avons pris 2 bus successifs et traversé les bouchons de La Paz pour parvenir à un autre terminal. C'est donc vers 18h que nous avons acheté nos tickets de bus pour Cochabamba, la prochaine destination de ce voyage. Nous devrions y être vers 7h demain matin !
 

Sacrée journée !

On continue, donc à flan de montagne. Le soleil ne tape pas trop fort et le chemin est plat. On passe par toute sorte de chemin : de l'herbe, des cailloux, des endroits dégagés, d'autres beaucoup moins !
Puis, on rencontre 2 paysans qui nous indiquent un chemin qui descend dans la montagne pour
accéder aux 2ème et 3ème cascades car le sentier que l'on suit s'arrête pas très loin de là. Ok.
 

On arrive à la 1ère. (photo 4) On est un peu déçu, elle n'a rien d'extraordinaire. Mais on nous avait prévenu qu'il n'y aurait sans doute pas d'eau alors on est content quand même !
On emprunte le chemin recommandé par les locaux et on se retrouve sur la route.

Petite pause avant de continuer vers la 2ème cascade. (photo 5) Là encore, rien d'exceptionnel !
 

Puis, l'heure tournant, le soleil cognant plus fort, la fatigue et la faim se faisant sentir, on décide de rebrousser chemin pour ne pas rentrer trop tard au village. Une longue journée nous attend !
Là commence le plus pénible. La route, certes plate est facile mais le soleil tape très fort, et la
poussière des véhicules qui passent régulièrement ne nous facilite pas la tâche.
 

On arrive enfin au village à midi et demi. Soit environ 4h de marche et 15km !

Photos 1,2 et 3 : encore de magnifiques vues.

Vendredi 13 Septembre.

Réveil à 7h, p'tit déj en terrasse (pain pas frais et confiture de pêche). Pas de chance, il n'y a pas
d'eau ce matin. On se passera de douche !
 

On part donc en ballade vers 3 cascades. Il y a possibilité d'y accéder par la route ou par un chemin dans la montagne. C'est celui qu'on choisit. Et ça commence par de la grimpette ! Ça monte, ça monte, ça monte ! Ça monte encore un peu pour arriver à une petite église. (photo 1) De là, la vue est déjà jolie : la montagne, les nuages qui l'encerclent, la vallée et ses villages... (photos 2,3 et 4)

Jeudi 12 Septembre
 

On a l'impression de revivre notre journée d'hier. On se lève, on se prépare, on descend pour payer l'hôtel mais aujourd’hui, on entend le vacarme de la rue ! Aaaah ! Tout est redevenu à la normale ! On peut partir !
C'est ce qu'on fait !
 

1er bus direction le quartier de Villa Fatima d'où partent les bus pour les Yungas. Le bus nous
descend un peu trop tôt et on doit marcher 15 minutes sous le soleil et en pente jusqu'au terminal.
Là, on embarque rapidement dans un bus de 7 places et 2h plus tard, on arrive à Coroico.
On a traversé la montagne et les nuages pour arriver dans ce petit patelin au climat presque tropical.
Nous sommes dans la région des Yungas, une zone de transition entre les hauts plateaux arides et les plaines tropicales humides, à la limite des Andes et du bassin Amazonien. Il fait bien plus chaud ici et on a rapidement fait tomber nos polaires et jambières ! (photo 1 et 2)
On trouve un hôtel et on part manger (déjà 13h). On se rend vite compte qu'on aura vite fait le tour de ce petit village ! Alors on s'autorise une sieste.
 

Puis on sort visiter ce qu'il y a à visiter.
Avec ses presque 3000 habitants, Coroico (et non pas Cocorico comme l'appelle Alex), est l'une des principale agglomération de la région des Yungas. Elle conserve sa tranquillité malgré l'affluence des habitants de La Paz les week-end et des voyageurs en quête de détente. Perchée sur un épaulement du mont Uchumachi, elle offre une vue dégagée sur des gorges tapissées de forêts, des sommets enveloppés de nuages, une mosaïque de parcelles agricoles, des plantations d'agrumes et de café et plusieurs dizaines de villages.
Effectivement, on profite des vues magnifiques de ce village. On constate l'apparition de palmiers et de bananiers. (photos 3,4,5,6)
Malheureusement pour nous, la place centrale est en travaux. C'est beaucoup moins joli ! (dernière photo)
 

En fin d'après-midi, on rentre à l'hôtel, profiter de notre terrasse... (et ouais, l'hôtel ne fournit ni serviettes, ni savon, ni papier WC mais on a une terrasse!)