On a encore de la chance, malgré le vent, on visite la ville sous le soleil !

Le port, les points de vue, les bâtiments coloniaux, la cathédrale.

La cathédrale (photos 6 et 7), construite au début du siècle dernier, est de style romantique, avec des nefs séparées par des colonnes corinthiennes. C'est l'une des 2 églises salésienne de la ville. L'église initiale, entièrement en bois, fut complètement détruite par un incendie en 1892, quatre mois après son inauguration. 9 ans plus tard, une nouvelle église fut construite, en brique cette fois-ci. C'était le 1er édifice de la ville à avoir été bâti avec ce type de matériau.

Elle se trouve le long de la Plaza de Armas qui fut déclarée zone typique protégée en 1991. Son centre est décoré d'une sculpture en bronze (photo 4) inaugurée pour la commémoration, en 1920, du 4ème centenaire de la découverte du détroit de Magellan. Elle porte l'inscription « José Menendez a Hernando de Magallanes » et représente le navigateur sur un piédestal avec à sa base des indigènes fuégiens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre soirée à l'hôtel se passe bien. Et bien sûr, qui dit dernière soirée dans un pays dit apéro !

Jeudi 14 Novembre

 

Après une bonne nuit de sommeil, on prend le temps de se remettre de nos émotions. On sent nos jambes quelque peu douloureuses... On se prépare pour prendre un bus à 11h direction Punta Arenas (on descend, on descend!!), vraiment heureux de quitter cet hôtel horrible ! Certes, on était dans une chambre double, mais non chauffée (et ça caille vraiment par ici!), avec une salle de bain dégueulasse, une cuisine poisseuse au possible... toujours peur de tomber malade quand on touche quelque chose...

A 14h pétantes, nous voici à Punta Arenas. 1ère chose à faire, trouver un hôtel. Pas si facile... ils sont tous à des prix prohibitifs ! On finit par tomber sur un hôtel dans notre budget mais encore une fois, pas top niveau confort (on peut pas tout avoir!). Pas de prises électrique dans la chambre, pas de rideau, l'interrupteur de la lumière à l'extérieur, pas chauffée non plus... Mais on est venu là pour les manchots, ça vaut bien un petit effort !

 

Les manchots justement... A peine installés, on part se renseigner pour aller leur dire bonjour dès le lendemain. Île Magdalena ou Seno Otway ? A voir selon les prix.

On déchante vite ! Les prix sont là encore exorbitants ! On vient de faire une croisière en cargo. Notre budget est de plus en plus serré. Mais on ne peut quand même pas passer à côté des manchots !

Que faire alors ? Ce serait bête d'être venu ici pour rien. Mais des manchots, on va en revoir, et bien plus, en Argentine, c'est prévu !

Alors c'est décidé, on part dès demain. Le temps passe et on a encore plein de choses à voir !

Mais cela signifie aussi qu'on quitte définitivement le Chili demain. Ca nous fait tout drôle car on a vraiment apprécié ce pays.

Désolé Sandrine, on n'ira pas à Ushuaïa ni au Cap Horn (à quelques kms de là seulement!) pour une raison principalement financière. La vie là-bas est très chère, le trajet pour y aller, de même. De plus, on a rencontré d'autres touristes qui y sont allés et nous ont donné des avis plutôt mitigés. Il semble que cette ville est très (trop) touristique, sans attrait particulier autre que le fait d'être la ville la plus au Sud du monde. Et c'est un erreur ! C'est Puerto Williams, au Chili, la ville la plus au Sud du monde. Nous allons sûrement regretter de ne pas avoir poussé la route jusqu'à la Terre de feu mais notre voyage est fait de choix, parfois difficiles. Nous y reviendrons peut-être un jour ?

 

Finalement, on retourne en Argentine. On commence donc notre remontée du continent Sud Américain, vers le soleil et la chaleur.

 

Sachant qu'on part demain, on profite du temps qu'il nous reste pour visiter Punta Arenas.

Punta Arenas, nom mythique que celui de cette ville de 117 000 habitants de l'extrême Sud de la Patagonie Chilienne. Il évoque la découverte du détroit de Magellan, l'épopée des pionniers dans cette contrée où la nature est hostile à l'homme, les grandes fortunes des familles propriétaires de l'élevage ovin... Aujourd'hui, la ville a un peu perdu de sa splendeur d'antan mais elle exerce toujours un mystérieux attrait sur le voyageur. Punta Arenas est la capitale de la région de Magellan et de l’Antarctique Chilien. Son économie repose sur l'exploitation d'hydrocarbure, l'élevage ovin et la pêche.

Dernière photo : différentes distances depuis Punta Arenas.