•  

    Mardi 24 Septembre
     
    Aujourd'hui, c'est la fête de la province de Santa Cruz dont fait parti San Javier. D'où les petits spectacles de la veille.
    Mais ce matin, ce sont toutes les générations qui s'y collent en défilant dans la ville avec l'emblème de leur école.
    Assez impressionnant toute cette ambiance « militaire ».
    DSC09120DSC09127DSC09131
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Nous n'avons pas pu profiter de tout le défilé car nous avons du monter dans le bus ! Et oui ! Enfin la route est débloquée et la circulation a repris normalement. C'est donc à midi pétante que nous avons pris la route et mis un terme au beau circuit des missions jésuites qui nous a ravi. Direction Santa Cruz dans un premier temps pour ensuite prendre un autre bus pour Sucre.
    Vous l'aurez compris, une vraie journée de transit nous attend !
     
    Nous avons en effet passé 4h dans le 1er bus. Pas de pause déjeuner, nous avons donc improvisé avec quelques bouts de pain, de gâteaux et de glace. Pas terrible tout ça !
    Pas le temps de traînasser, à peine arrivés à Santa Cruz, on embarque immédiatement dans un autre bus pour Sucre. Il est 16h30 et nous avons entre 12h et 13h de trajet !
    Le problème c'est que nos sièges sont inconfortables au possible ! La nuit va être longue.
    Pause dîner à 20h et au pas de course ! Et on repart pour toute la nuit.
     
    Moralité de cette nuit : « bus pourri + route pourrie = nuit pourrie ! »
    En effet, la route, si on peut parler de route, n'est pas du tout goudronnée. Toute la nuit, on a été secoué sur nos sièges ! Et on ne parle pas des températures qui ont bien chuté au cours du voyage car nous sommes passés de 417 à 2 750 mètres d'altitude !!!

    votre commentaire
  •  

    On a donc passé la journée à se balader dans la ville, à revoir la cathédrale, (photo 2 et 3) en passant par le marché pour déjeuner, le cybercafé (photo 1 : regardez aqui est à l'écran !!!), et d'autres ruelles escarpées.
     
    En fin de journée, nous avons enfin pu rentrer dans l'église qui était ouverte pour la messe.
    Et après manger, bonne surprise ! Des petits spectacles d'écoliers sur la place ! Les pauvres, il faisait un froid de canard à cause du vent mais ils ont maintenu leur danse et chant. Un peu court mais sympa pour finir la journée. (les dernières photos)
    DSC09091DSC09096DSC09100DSC09092DSC09111DSC09112

    votre commentaire
  • Les 5 jours à venir raconte notre voyage à travers les missions Jésuites de Bolivie.

    En 1609, à une époque où l'Est de la Bolivie était encore un territoire mal connu, les Jésuites
    établirent un État religieux autonome au Paraguay. De là, ils se déployèrent pour étendre leurs missions aux régions voisines de l'Argentine, du Brésil et de la Bolivie (entre 1691 et 1767) s'aventurant dans les contrées sauvages non explorées par les Européens. Ces communautés atteignirent leur apogée sous la direction du Père Martin Schmidt. Cet infatigable prêtre Suisse construisit des missions à San Javier, Concepción et San Rafael de Velasco. Vers le milieu du XVIIIème siècle, les querelles politiques en Europe tournèrent en luttes de pouvoir opposant l’Église catholique et les monarchies française, espagnole et portugaise. Lorsque les Espagnols comprirent l'étendue de la richesse et de l'influence des Jésuites, ils se décidèrent à passer à l'action.
    En 1767, balayées par un tourbillon de désordres politiques et de dogmes religieux, les missions furent dissoutes et le roi Charles III signa l'ordre d'expulsion entraînant le renvoi des Jésuites du continent. Après leur départ, les communautés furent laissées à l'abandon. Seules leurs superbes églises restèrent pour témoigner de cet incroyable passé qui connut une fin brutal.
    Elles sont maintenant classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO depuis 1991.
    Grâce au formidable travail de restauration menée pendant 25 ans par l'architecte Hans Roth
    (aujourd'hui décédé), presque toutes les églises ont retrouvé leur splendeur originelle.

     

    Nous avons donc fait un bond chronologique (pour rappel, les ruines incas visitées précédemment datent du XV siècle et XVIème siècle) et climatique en visitant cette belle et chaude région si tranquille de la Gran Chiquitania.

     

    En photo : notre parcours avec les villes par où nous sommes passées. Vous verrez en lisant que ca n'a pas toujours été facile d'aller de villages en villages.....

    parcours

    votre commentaire
  • Lundi 23 Septembre


    Comme nous le redoutions, il y a bel et bien un blocage de la route San Javier-Santa Cruz
    aujourd'hui. D'après nos informations, ce serait un blocage de 24h et pas seulement la matinée. Il y aurait peut-être une solution pour aller jusqu'à un pont qu'il faut traverser à pieds et prendre ensuite une autre voiture mais ce sont des infos Boliviennes... et aucune voiture n'a encore atteint le fameux pont. On ne va pas se risquer sous la pluie et le froid, surtout qu'on se plaît bien dans ce village et dans cet hôtel tout mignon ! Tant pis, notre arrivée à Sucre sera retardée d'une journée. Le seul problème à cette situation, c'est qu'on n'a plus grand chose à mettre pour s'habiller !

     

    Du coup, on a toute la journée pour visiter l'église et ses alentours. Pas de chance, ce matin elle est fermée ! Et toujours pas de chance, il ne fait pas beau ! On a l'impression d'avoir fait 800 km tellement le temps a radicalement changé : ciel gris et menaçant, vent, pluie, grosse baisse des températures. Obligés de remettre nos k-way !

     

    Photo 1 : vu de l'intérieur de l'église pendant la messe dimanche soir.

    dernière photo : un bel arbre rouge comme on en voit beaucoup par ici.

    DSC09068DSC09071DSC09074DSC09077DSC09079DSC09081DSC09086


    votre commentaire
  • San Javier : Dernier village du circuit Jésuite et fondé en 1691, San Javier est la plus ancienne mission de la région. Arrivé sur les lieux en 1730, Martin Schmidt établit la 1ère école musicale de la région ainsi qu'un atelier fabricant violons, harpes et clavecins. Il dessina également l'actuelle église, construite entre 1749 et 1752. Des travaux de restauration, achevés en 1992, ont su préserver l'authenticité du bâtiment.

    On passe devant mais il fait déjà nuit ! On repassera la visiter correctement demain !
    En attendant, on trouve rapidement un hôtel, un restau et 2 compagnies de transport qui annoncent que le village sera très certainement bloqué demain. Le Président Evo Morales est dans la région et les habitants veulent protester contre l'état catastrophique des routes. Ils ont raison mais nous, on va probablement rester coincés 1 jour à San Javier... Affaire à suivre !

     

    Photo 1 : "fruit d'un arbre à coton que l'ont voit beaucoup dans cette région"

    photo 2 : tellement chaud et soif qu'Alex finit par partager la bière de Nono ! Et oui, dans ce pays, il n'y a rien d'autre à boire que du coca et autres boissons gazeuses aux couleurs douteuses... pas de jus d'orange potable, pas d'ice tea, pas même un cacolac ! Mais rassurez-vous, elle n'est pas très forte (4,4%) et c'est de la Samba, une bière brésilienne : ça va être la fête à Rio pour Noël !

    DSC09061DSC09066


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique