• Lundi 4 Novembre

    Ca y est, la vie a enfin repris son cours normal après ce long week-end ! Les bus roulent, les hôtels sont loin d'être complets, tous les magasins sont ouverts... on s'en aperçoit une fois arrivés à Dalcahué, au centre de l'archipel de Chiloé après 1h30 de bus.

    A l'origine, foyer du peuplement indigène, Dalcahué s'est ensuite développé avec la construction d'une chapelle comme il apparaît dans des documents de 1766 et 1788. La population est alors composée de 637 espagnols pour 25 « indiens ». En 1824, les troupes de Beauchefs débarquent à Dalcahué pour entreprendre la conquête de la grande île de Chiloé. Dès la fin de l'année 1842, le village compte 897 maisons.

    En 1858 débute la construction de l'actuelle église (photo 1). Classée monument national et surtout Patrimoine de l'Humanité, elle fait partie des églises de l'école Chilote issue des missions jésuites. C'est aussi la plus grande de la région. Malheureusement pour nous, elle est actuellement en travaux et nous n'avons pu en voir que le clocher. Son toit en tôle est loin d'être joli !

    En 1960, un raz de marée engendré par un gros tremblement de terre détruit les maisons sur pilotis. Après cette catastrophe, le village se reconstruit avec des édifices plus modernes et des bâtiments publics.

    DSC02655DSC02656


    votre commentaire
  • On a continué à marcher le long de l'Océan à observer des plages plus ou moins belles.

    On vous passe les détails des courses, du terminal etc...

     

    Dernière photo : On est encore dans un dortoir! 6 lits, tous complets aujourd'hui. On a les 2 lits au fond !

    DSC02540DSC02564DSC02573DSC02575DSC02596


    votre commentaire
  • Puis on s'est rapproché du port, on a longé l'Océan jusqu'au fort San Antonio. Il a été construit en 1770 en vu de protéger la baie d'éventuels assaillants. C'est également un symbole historique émouvant pour les Chiliens puisqu'il s'agit du dernier endroit où flotta le drapeau espagnol avant que le pavillon soit définitivement baissé le 19 Janvier 1826.

    Bon, quand on connaît Domme (en Dordogne), on est forcément un peu déçu par le côté « forteresse » mais la vue est vraiment sympa !

    DSC02541DSC02547DSC02550DSC02557DSC02559DSC02561DSC02563DSC02572


    votre commentaire
  • On est allé voir le musée de la route des églises. En effet, les églises de l'île ont la particularité d'être construites en bois exclusivement. Le bois est le matériau qui a permis le développement de la culture de l'île. Depuis l'époque pré-hispanique, le bois conditionne la vie des habitants de la région. C'est en bois que sont construites les maisons, les outils, les serrures, même le chemin pavé qui reliait Ancud à Castro au XIX ème siècle. L'architecture des églises de Chiloé est héritée du plan des églises des missionnaires jésuites, mais ce plan initial a subi des transformations importantes qui ont donné lieu à un style très particulier.

    16 églises de Chiloé sont maintenant protégées par l'UNESCO depuis Novembre 2000.

    Dans cette 1ère église, logiquement tout en bois, nous avons pu voir des maquettes représentatives des autres églises de l'île. 

    DSC02520DSC02522DSC02529DSC02533


    votre commentaire
  • Plus précisément, nous sommes à Ancud, la ville la plus au Nord de l'île.

    1er constat : il fait bien gris, comme en Angleterre. Mais chanceux que nous sommes, pas de pluie ! Malgré tout, les nuages et la grisaille passent mieux ici qu'à Lima. Peut-être les nuages sont-ils moins bas? Mais surtout, le côté ville côtière et port de pêche, nous fait oublier tout ça. On a même eu un beau rayon de soleil pendant notre promenade en ville !

     

    Bien que l'on soit dimanche, quelques magasins d'art étaient ouverts et la ville plutôt animée.

    Chiloé est une île de surprise. Elle baigne dans un univers de mythes démesurés très vivant et d'une grande épaisseur poétique. Ici, Nono observe Invunche (photo 4). C'est un être humain fabuleux qui a été déformé par les sorciers qui lui ont disloqué les membres, tordu la tête vers l'arrière et collé un pieds en haut de son épine dorsale, à hauteur du cou. Son corps est couvert de poils et il marche comme un animal, sur ses 2 mains et son pieds valide, émettant des sons guturaux puisqu'il ne peut plus parler. Quand il est enfant, il se nourrit de lait de chatte noire, puis, dès son adolescence, sa pitance consiste en du sang humain que lui apportent les mages. Pudique, ce jeune homme sympathique ne sort que la nuit accompagnant les sorciers et poussant de temps à autre des cris macabres à la manière de Demis Roussos. 

    DSC02515DSC02516DSC02517DSC02518


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique